La double Chronique sur Collectif Polar
Une flingueuse et une sérial Lectrice vous livre leur ressenti sur un même titre
Cet après midi c’est …Le petit avis de Kris
Le livre : Concerto pour quatre mains de Paul Colize. Paru le 08 octobre 2015 chez Fleuve éditions – collection Fleuve Noir- 19.90 € . (473 page) ; 21 x 14 cm
4ème de couverture :
Un convoi transportant plusieurs millions en diamants est attaqué près de Bruxelles. Un plan efficace, un travail de pro. Pas d’indices.
D’un côté, Jean Villemont, avocat pénaliste amoureux des sommets, et sa consœur Leïla Naciri. De l’autre, Franck Jammet, braqueur virtuose, et son amie Julie Narmon, discrète et efficace. Entre eux, un homme et une affaire. Où se trouvait Franck Jammet la nuit du 18 au 19 février 2013 ? Pourquoi Jean Villemont ne se contente-t-il pas de la version officielle ? Qui a réalisé le casse du siècle ?
L’auteur : Paul Colize est né à Bruxelles en 1953, d’un père belge et d’une mère polonaise. Ses polars sont toujours ancrés dans le réel et flirtent habilement avec la littérature générale. Son œuvre a été récompensée par de nombreuses distinctions littéraires dont te prix Saint-Maur en poche, le prix Landerneau et le prix Arsène Lupin. Son dernier roman, Toute la violence des hommes, a reçu le prix Michel Lebrun et le prix des lecteurs 2020 du festival de Villeneuve-lez-Avignon.
Extraits :
« Huit hommes cagoulés, vêtus d’uniformes de policier et armés de fusils-mitrailleurs équipés de viseurs laser, surgirent des véhicules. Ils menacèrent les gardiens du fourgon ainsi que le pilote et le copilote de l’avion puis contraignirent le personnel à ouvrir l’espace de chargement. »
« L’homme avança de quelques pas, s’arrêta au bord du trottoir et jeta un coup d’œil vers le bout de la rue.
Il plissa les yeux et tenta de discerner la cime des marronniers qui refleurissaient sur le boulevard Arago. Son acuité visuelle avait baissé et son horizon se brouillait au-delà des cabines téléphoniques adossées au mur d’enceinte, à une trentaine de mètres.
Durant sa première année de détention, en isolement total au sous-sol de la prison, dans le quartier de haute sécurité, les arbres centenaires avaient été son dernier souffle de liberté.
À travers l’étroit soupirail de la cellule, il les avait vus agoniser avant de reprendre vie au printemps.
Il s’était promis d’aller à leur rencontre, un jour, et de poser ses mains sur leur tronc pour éprouver leur force.
Il ferma les yeux et respira à pleins poumons.
La tête lui tourna.
Les appareils photo le mirent en joue.
Il se redressa et fit face aux journalistes venus guetter sa sortie. Fidèle à sa réputation, il ferma le bouton de son veston, ajusta son nœud de cravate et plongea une main dans sa poche.
Une femme se détacha du groupe, traversa la rue et vint à sa rencontre.
— Bonjour. Vous avez l’air en forme.
Il la reconnut.
— Bonjour, Christine. Vous n’avez pas changé.
— Je vous remercie. Que comptez-vous faire maintenant ?
Il marqua un silence, parut réfléchir.
Après quelques instants, il se pencha vers la journaliste, prit le ton de la confidence et lui adressa une réponse que les principaux médias reprendraient un an plus tard.
— Entrer dans la légende. »
OK OK, le message est passé 😄
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chouette alors ! 😄 ;-P
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A reblogué ceci sur Amicalement noiret a ajouté:
Unanime ❤️
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Merci
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Un roman qui semble original, je découvre l’auteur.
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